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miércoles, 4 de noviembre de 2015

Faits divers insolites

Un automobiliste de 24 ans a été arrêté en Normandie. Il aurait réussi à faire le plein de son véhicule quasiment gratuitement pendant plus d’un an. Le gérant de la pompe à essence aurait perdu 22 000 litres d’essence.


[Mis à jour le 19/10/2015 à 18h26] La combine d’un automobiliste normand aura duré plus d’un an. Un an à faire le plein de son véhicule quasiment gratuitement. Si l’enquête n’a pas permis de faire toute la lumière sur la disparition de 22 000 litres de carburant, l’homme a avoué avoir trouvé une technique lui permettant de ne pas payer son plein. Le gérant a mis plus d’un an à découvrir la supercherie, pensant d’abord à une fuite de ses cuves avant de constater la multitude de crédits de petites sommes (de 10 centimes à 5 euros) sur le compte en banque de son entreprise. Les paiements en question avaient tous été réalisés à partir de la même carte bancaire, relate ce lundi Paris-Normandie. Interrogé par les enquêteurs, l’homme a reconnu avoir trouvé une technique consistant à insérer sa carte bancaire dans l’une des pompes de la station avant de se servir dans une autre. Il explique avoir trouvé le subterfuge de manière fortuite, ayant "oublié" d’insérer sa carte dans l'appareil alors qu’un autre client ravitaillait son véhicule sur une autre pompe en fonctionnement.

Un dysfonctionnement de la vanne lui aurait alors permis de se servir gratuitement. "Je suis revenu, je déclenchais la première pompe avec ma carte et je me servais sur la deuxième sans payer", a-t-il ensuite avoué. L’homme a reconnu 16 vols mais l’enquête a démontré 42 opérations similaires. Problème, les vols de carburant constatés représentent bien plus que la capacité du réservoir d’un véhicule. Jusqu’à 10 voitures auraient pu se servir. Visiblement, l’homme n’a pas été le seul à profiter du bug de ces pompes à essence mais s’est montré le moins discret... Le procureur, suivi par le tribunal, a requis 2000 euros d’amende dont 1000 euros avec sursis, considérant que l’accusé avait saisi l’opportunité mais que son comportement n’avait pas été "délibérément frauduleux".


Animons notre prochaine réunion en racontant des cas de fraude dont vous ayez connaissance.
À jeudi.

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