Quatre ans après la catastrophe, un photographe a obtenu l'autorisation de pénétrer dans la zone d'exclusion de 20 km autour de la centrale de Fukushima. Il en ressort un album photo saisissant.
En mars 2011, un séisme d'une magnitude de 9,0 secoue
la côte Pacifique du Japon et engendre un gigantesque tsunami. Dans cette
catastrophe dont le Japon porte encore les stigmates, plus de
18 000 personnes ont perdu la vie ou ont disparu. Ces phénomènes
naturels ont également fait de gros dégâts matériels. De nombreuses villes ont
été partiellement ou même complètement détruites par des vagues pouvant
atteindre 30 mètres. Et la centrale de Fukushima a connu un accident
nucléaire classé au niveau 7, le plus élevé sur l'échelle internationale.
160 000 personnes ont dû être déplacées.
Pénétrez dans la zone interdite entourant Fukushima, un "no man's land" à mi chemin entre désolation et réhabilitation.
Aujourd'hui
encore, il est interdit pour la population d'habiter dans une zone de
20 km autour de la centrale de Fukushima. Mais en septembre 2015, plus de
quatre ans après la catastrophe, le photographe polonais Arkadiusz Podniesinki
a obtenu l'autorisation de pénétrer dans cette espace encore contaminé par la
radioactivité. "Futaba, Namie et Tomioka sont des villes fantômes et
l'ampleur du vide est terrifiant", confie le photographe au Daily Mail. Arkadiusz Podniesinki a ainsi immortalisé la
vie restée en suspens depuis la fuite de la population : les restes d'un
repas au restaurant laissés sur une table, les produits d'un supermarché
jonchant le sol ou encore une rangée de voitures abandonnées. Pénétrez dans la zone interdite entourant Fukushima, un "no man's land" à mi chemin entre désolation et réhabilitation.
Quelle catastrophe passée vous a marqué plus particulièrement? Décrivez les impacts environnementaux, humains et économiques?
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